Oui, ça pourrait se passer à Gagny mais c’est à Sevran dans le quartier Rougemont, que les jardins potagers provisoires ont gagné leur statut de jardins définitifs.
Cinquante-trois jardiniers se sont ainsi vus attribuer un lopin de terrain dans les espaces verts qui se situent entre les immeubles. Un investissement important car une éolienne pompe l’eau de récupération pour alimenter des bacs où les jardiniers peuvent remplir leurs arrosoirs. Chaque parcelle dispose d’un coffre pour y ranger les outils (voir les photos).
L’opération est intéressante à plusieurs titres. Pour l’office d’HLM, les espaces verts ne sont plus à entretenir et la location des parcelles permettent d’amortir leur installation. De plus, un financement de l’ANRU en facilite la réalisation. Le cadre juridique est celui d’une association du type loi de 1901.
Pour les heureux bénéficiaires, outre l’intérêt de produire des fruits et des légumes sains et pas cher, de pouvoir s’occuper tout en aérant son esprit. C’est surtout de pouvoir rencontrer ses voisins et de lier ainsi des contacts autour d’une activité commune. De pouvoir échanger des savoirs faire, de susciter l’entraide. Quelle belle occasion de créer le lien social qui manque souvent dans nos cités
Le Code rural ainsi que le code général des collectivités territoriales ont prévu la création de jardins familiaux. La réalisation de ces espaces peut être financièrement soutenue. Après avoir obtenu l’accord du propriétaire du terrain, il suffit de monter un dossier pour le projet précisant son coût et son financement.
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