dimanche 28 août 2016

Aux urnes les parents !


La rentrée scolaire des enfants est aussi la rentrée des parents. Très vite, il va falloir choisir par vote les parents qui  les représenteront lors des conseils d’école.
Pourquoi un conseil d’école ?
Si voter est important pour légitimer les représentants des parents, se présenter est un acte citoyen qui permet, lors des conseils d’école de pouvoir s’exprimer sur les points suivants :

1° Vote le règlement intérieur de l'école ;
2° Etablit le projet d'organisation pédagogique de la semaine scolaire ;
3° Dans le cadre de l'élaboration du projet d'école à laquelle il est associé, donne tous avis et présente toutes suggestions sur le fonctionnement de l'école et sur toutes les questions intéressant la vie de l'école, et notamment sur :
a) Les actions pédagogiques et éducatives qui sont entreprises pour réaliser les objectifs nationaux du service public d'enseignement ;
b) L'utilisation des moyens alloués à l'école ;
c) Les conditions de bonne intégration d'enfants handicapés ;
d) Les activités périscolaires ;
e) La restauration scolaire ;
f) L'hygiène scolaire ;
g) La protection et la sécurité des enfants dans le cadre scolaire et périscolaire notamment contre toutes les formes de violence et de discrimination, en particulier de harcèlement ;
h) Le respect et la mise en application des valeurs et des principes de la République ;
4° Statue sur proposition des équipes pédagogiques pour ce qui concerne la partie pédagogique du projet d'école ;
5° En fonction de ces éléments, adopte le projet d'école ;
6° Donne son accord :
a) Pour l'organisation d'activités complémentaires éducatives, sportives et culturelles prévues par l'article L. 216-1 ;
b) Sur le programme d'actions établi par le conseil école-collège prévu par l'article L. 401-4 ;
7° Est consulté par le maire sur l'utilisation des locaux scolaires en dehors des heures d'ouverture de l'école, conformément à l'article L. 212-15.
En outre, une information doit être donnée au sein du conseil d'école sur :
a) Les principes de choix de manuels scolaires ou de matériels pédagogiques divers ;
b) L'organisation des aides spécialisées.
En fin d'année scolaire, le directeur de l'école établit à l'intention des membres du conseil d'école un bilan sur toutes les questions dont a eu à connaître le conseil d'école, notamment sur la réalisation du projet d'école, et sur les suites qui ont été données aux avis qu'il a formulés.
Par ailleurs, le conseil d'école est informé des conditions dans lesquelles les maîtres organisent les rencontres avec les parents de leurs élèves, et notamment la réunion de rentrée.
Le conseil d'école établit son règlement intérieur, et notamment les modalités des délibérations.
Comment se passe le vote ?
Pour tout savoir sur le vote, de la constitution des listes des candidats jusqu’à la publication des résultats des votes, cliquez ici

Ce qui est important de savoir
La représentativité des parents est appréciée en fonction du nombre de voix obtenues lors des élections des parents d’élèves dans les instances représentatives des établissements scolaires au niveau du département.
De ce fait, la représentation des parents, dans la pratique est limitée aux associations de parents  reconnues au minimum au niveau départemental si ce n'est national.
Sont ainsi écartées de fait de la représentation au CDEN ( Conseil Départemental de l’Education Nationale) les associations de parents indépendants au niveau d'un groupe scolaire, d'une commune, d'une communauté de communes.

Les principales associations :
Les principales associations ayant vocation à disposer de représentants au niveau Nationale et départemental sont les suivantes :
1 - Fédération des parents d'élèves de l'enseignement public (PEEP)
La PEEP édite un périodique : "La voix des parents" www.peep.asso.fr

 2 - Fédération des conseils de parents d'élèves de l'enseignement public (FCPE)
La FCPE édite "La revue des parents" et "La famille et l'école".www.fcpe.asso.fr

3 - L’Union nationale des associations autonomes de parents d’élèves (UNAAPE)

mercredi 17 août 2016

BURKINI : beaucoup de bruit pour rien


Beaucoup de bruit pour rien !
Dans tous les médias, le port du « BURKINI » est mis en avant. La classe politique s’en est emparé que ce soit de droite ou de gauche. J’ai essayé de faire le point d’une manière objective en me posant des questions :

1/ C’est quoi un burkini ?
A ma grande surprise, c’est une marque déposée par une Australienne Aheda Zanetti crée alors sa société, Ahiida, et dépose les designs de ses produits en 2004 et commence à les commercialiser
 A partir de  2006, elle dépose également les marques « BURKINI » et « BURQINI » en Australie et dans plusieurs autres pays.
Ce n’est donc pas une création  du début de l’islam au VII siècles

2/ Effet de mode ?
L’illustration que j’ai mise montre que la mode est un éternel recommencement. Des années 1900  au XXIème siècle on est passé de tenues presque identiques  au «  burkini » au bikini , sans parler des plages de nudistes qui avaient fait les choux gras de la presse.

3/ Coté pratique du concept « burkini » :
Qui ne va pas rêver, rétrospectivement de porter  un « burkini » s’il se trouve dans un banc de méduses ? ou pour se protéger des ardeurs du soleil quand il a été brulé au second degré ?

4/ Les interdictions de port sont elles justifiées ?
Les débateurs sur l’arrivée du « burkini » sur les plages et dans les piscines devraient se souvenir que le « bikini », créé par un Français , Louis Renard, en 1946 avait été interdit sur les plages de France, Belgique, Espagne et Italie en 1949 !

Sous prétexte de laïcité, ne devenons pas intolérants. La laïcité ne me semble pas compatible avec le fanatisme insensé.
Quand le premier ministre déclare : "Je comprends les maires qui, dans ce moment de tension, ont le réflexe de chercher des solutions, d'éviter des troubles à l'ordre public." je suis choqué !

En quoi, un « burkini » est il plus dangereux qu’une combinaison de plongeur pour l’ordre public ?
S’il est normal d’interdire dans les piscines le port d’un « burkini » au même titre que le port d’un short pour se baigne, il n’en est pas de même sur une plage.

Si l’espace public « doit être préservé des revendications religieuses » comme l’a dit Manuel Valls, il aurait fallu interdire toutes les processions du 15 aout  qui se sont déroulées partout en France au Puy-en-Velay, Lourdes , Laval, etc..
Le risque de ces interdictions qui touchent  tout particulièrement les musulmans est d’arriver à les radicaliser.
Soyons laïques en ne nous immisçons pas dans les pratiques religieuses. Nous risquons par ce radicalisme à rendre impopulaire aux yeux du monde le beau concept de laïcité.