Comme chaque année, c’est le Débat d’orientation budgétaire qui
s’est déroulé le 4 février qui va définir la politique de la ville pour les
années 2019 et suivantes. Vous pouvez le lire dans le compte rendu du conseil
municipal à partir du site internet de Gagny en
cliquant ici.
Ce débat n’est
pas suivi d’un vote. Le « DOB » est présenté par le maire-adjoint
chargé des finances. Les conseillers municipaux peuvent seulement exprimer
leurs divergences sur la politique menée.
La majorité prône encore une fois l’autofinancement. Si au
niveau du principe, c’est louable. Il me parait injuste que le financement des
infrastructures occasionnées par l’augmentation du nombre de logement repose
uniquement sur les Gabiniens ayant contribués à constituer cette épargne au
bénéfice des nouveaux arrivants.
Un emprunt les feraient
participer aux réalisations qui leurs seront destinées tant au niveau des
établissements scolaires que des aménagements de voirie que leur arrivée rend
indispensable.
S’il y a un recours à
l’emprunt qui parait moral et efficient compte tenu du taux de loyer de
l’argent c’est bien le cas puisque l’effort de remboursement sera partagé par
plus de foyers fiscaux.
En voici la
conclusion :
« L'enjeu
pour la commune est donc de dépenser mieux en passant d’une culture de
l’efficacité à une culture d’efficience. Pour cela, la commune s’appuie sur sa
capacité d’autofinancement pour faire face à l’évolution démographique. Cela
implique l’entretien et la rénovation des bâtiments publics mais plus largement
l'accès aux services publics.
Comme l’an
dernier le triptyque politique de la ville s’organise autour de la non
augmentation des taux d’impôts locaux, de la maîtrise forte de l’endettement,
ainsi que de la bonne gestion relative à la masse salariale. »
.
On ne peut
qu’être s’accord sur cette conclusion.
Moi aussi, je préfère l’efficience à
l’efficacité.
Car c’est bien
l’efficience qui permet de déterminer si une décision va entraîner des pertes
ou des gains pour une organisation, par rapport aux moyens investis.
Pour ce faire,
il faudrait qu’enfin soit mise en place une comptabilité analytique qui
permette d’apprécier objectivement l’efficience de la politique menée.
De nos jours,
l’informatique permet de fournir des éléments objectifs pour contrôler la
pertinence des mesures mises en place. Encore faut-il avoir la volonté de ne
pas se voiler la face et affronter les résultats mis en évidence par la tenue
d’une comptabilité analytique.