Encore une fois, les faits démentent encore une fois les propos du président.
Depuis février 2009, les catégories de chômeurs vde 1 à 8 ont été transformées de A à E suivant les critères indiqués ci après
· catégorie A : demandeurs d’emploi tenus de faire des actes positifs de recherche d’emploi, sans emploi ;
· catégorie B : demandeurs d’emploi tenus de faire des actes positifs de recherche d’emploi, ayant exercé une activité réduite courte (i.e. de 78 heures ou moins au cours du mois) ;
· catégorie C : demandeurs d’emploi tenus de faire des actes positifs de recherche d’emploi, ayant exercé une activité réduite longue (i.e. de plus de 78 heures au cours du mois) ;
· catégorie D : demandeurs d’emploi non tenus de faire des actes positifs de recherche d’emploi (en raison d’un stage, d’une formation, d’une maladie…), sans emploi ;
· catégorie E : demandeurs d’emploi non tenus de faire des actes positifs de recherche d’emploi, en emploi (par exemple : bénéficiaires de contrats aidés
Ce qu’il faut savoir c’est que les chiffres officiels du chômage est limité aux chômeurs de catégorie « A ». Les autres sont ignorés. Voici les chiffres en juin 2011
Catégorie | Chômeurs | RSA |
A | 2 720 400 | 475 000. |
B | 547 300 | 74 500 |
C | 836 000 | 60 400 |
D | 236 800 | 15 500 |
E | 352 600 | 44 200 |
TOTAL | 4 693 100 | 670 100 |
Dans ces chiffres n’entrent pas les séniors de plus de 55 ans et les chômeurs des 4 départements français d'outre-mer (Réunion, Guadeloupe, Martinique et Guyane).
En juillet 2007, la France comptait officiellement 2 415 000 chômeurs, soit 8,1 % de la population active, selon la direction de l'animation de la recherche, des études et des statistiques (Dares). Sur ce total, 1,9 million était en "catégorie 1" – devenue depuis la réforme de 2008 la "catégorie A" – et n'exerçait aucune activité. Quatre ans plus tard, en juillet 2011,
En pourcentage, le chômage touche désormais 9,5 % de la population active, un chiffre qui n'avait plus été aussi élevé depuis 1999. Entre ces deux dates, le gouvernement n'a pourtant eu de cesse de promettre des améliorations et de s'enorgueillir de chaque baisse.
Pour Xavier Bertrand, ministre du chômage, son objectif est de passer sous la barre des 9%. Cet objectif, avec le taux de croissance du PIB inférieur à 2% ne pourra pas être atteint.
A moins d'un an des présidentielles, les chômeurs vont poser de sérieux problèmes à l'UMP.
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