lundi 24 mai 2010

LE PPRI : La consultation populaire



A la lecture du « PPRI » (Plan de Prévention des Risques d’Inondation), je me suis rendu compte de l’absence du volet « prévention » qui pourtant figure dans le titre et l’objet de ce plan.
La  prévention est l'ensemble des mesures prises pour empêcher la réalisation d’un risque. Ce PPRI se limite à empêcher des dommages dus à une inondation et comment en limiter les effets. Ce projet de règlement  proposé ne comporte principalement qu’un volet, celui de la prohibition.
Quand on se réfère à la crue de 1910, on ne tient pas compte des aménagements effectués depuis cette crue tant au niveau de la prévention sur la Marne  par la construction du barrage de la Der mis en service en 1974, ni de toutes les nouvelles retenues d’eau sur l’Aube, la Seine, l’Yonne réalisées après la crue de 1910.
Puisque les zones inondables sont toujours déterminées en fonction de la crue de 1910, faut-il entendre que l’on ne peut se fier aux mesures de prévention qui ont été réalisées par la construction de toutes les retenues d’eau ? Les réservoirs mis en place ne sont-ils pas entretenus suffisamment pour que le PPRI en tienne compte ou est-ce par une prudence excessive des rédacteurs du plan.
La prévention devrait aussi consister à prévoir de nouvelles  capacités de stockage des eaux.
L'Institution Interdépartementale des Barrages-Réservoirs du Bassin de la Seine
pourrait  étudier la possibilité d’intégrer
le parc départemental de la Haute-Ile à Neuilly sur Marne, classé « natura 2000 » pour absorber une partie des eaux de la Marne.


Ce qui est certain, c’est que tout sera fait pour que Paris ne soit pas inondé. Les infrastructures souterraines, métro, RER, seront protégées pour éviter la paralysie de la capitale. Dommage pour les communes riveraines de la Seine et de la Marne en amont de Paris ; Elles serviront de réservoir tampon.

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