Manifestement, Christine Lagarde, notre ministre des Finances aime et flatte les banques et la grande distribution.
Mme Lagarde, en déclarant, lors d'un déplacement en Seine-Saint-Denis "Je ne veux pas supprimer le crédit renouvelable. Je veux que le crédit renouvelable soit un crédit responsable", montre bien qu'elle n'entend pas accepter dans le projet de loi sur la réforme du crédit à la consommation, la suppression du crédit renouvelable ou « crédit revolving » comme le demandent les associations de consommateurs ainsi que le parti socialiste.
Le crédit permanent (aussi appelé crédit renouvelable ou encore crédit revolving) est une forme de crédit consistant à mettre à disposition d'un emprunteur une somme d'argent sur un compte particulier ouvert auprès de l'établissement prêteur de ce crédit, de façon permanente et avec laquelle il peut financer les achats de son choix. (définition trouvée dans wikipedia). Cela peut être comparé à un découvert de banque autorisé.
Ce qui est dangereux est exposé dans le projet de loi proposé par le groupe des députés socialistes.
Le crédit renouvelable est dangereux pour les raisons suivantes :
Il est cher : alors que les taux de la BCE ont baissé de 2,5 points en six mois, les taux des crédits renouvelables s'envolent dans les 20% !
Les cartes de fidélité : les grandes chaines de distribution proposent des cartes de fidélité assorties de réductions et bien entendu, une incitation au paiement par le crédit permanent.
Il y a d'autres alternatives :
Les établissements financiers proposent le « crédit revolving » qui leur est le plus juteux et non des formules de crédit classique tel que :
- Les prêts immobiliers encadrés par l'Etat
- Le Prêt à l'Accession Sociale (PAS)
- Le Prêt Conventionné (PC)
- Le Prêt à taux zéro (PTZ)
- Les prêts ciblés sur véhicules, travaux, etc..
Il faut en être informé pour les demander.
Faire appel au crédit, pour l'acquisition de biens indispensables de longue durée est normal, mais utiliser le crédit pour manger « pour finir le mois » est la conséquence de la paupérisation des travailleurs à temps partiel, des personnes qui vivent au seuil de la pauvreté (RSA). Les personnes fragilisées par leur pauvreté peuvent en désespoir de cause faire appel au crédit revolving et faire ainsi un pas de plus vers le statut de SDF. Ne pas interdire le « Crédit-Revolving » c'est bien avantager la consommation au détriment des personnes, un bon moyen de « les payer moins et qu'ils consomment plus »
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