mardi 24 mars 2009

« Européennes, notre avenir en jeu !


Les élections des députés européens c'est pour bientôt. Ce scrutin est celui qui mobilise hélas très peu d'électeurs et pourtant notre avenir dépend de l'Europe.

A l'heure actuelle presque tous les pays de l'Union Européenne sont dirigés par des partis de droite. La politique européenne s'en ressent.

"Nous n'avons identifié aucun cas de protectionnisme", a ainsi déclaré le Premier ministre tchèque, Mirek Topolanek, dont le pays préside actuellement l'Union européenne, lors d'une conférence de presse, trois semaines après s'être ému des mesures prises par la France pour venir en aide à Peugeot et Renault à la condition de ne pas fermer d'usines en France pendant cinq ans.

La politique ultralibérale dans les échanges commerciaux est pourtant la cause première des délocalisations et du chômage qui frappe tous les pays développés. La crise financière n'en est qu'une des conséquences.

Le chômage qui touche de plus en plus les  « pays riches » a une conséquence inattendue pour la Chine c'est qu'elle souffre aussi du chômage tout simplement parce que les « consommateurs riches » des pays dits développés n'ont plus les moyens de consommer et les chinois n'ont pas encore augmenté le pouvoir d'achat de leurs concitoyens pour en faire des « consommateurs ».

La Chine ne manque pas non plus de faire du protectionnisme en s'opposant à l'acquisition du fabricant national Huiyuan par le groupe Coca-Cola, pour la somme de 2,4 milliards de dollars (1,8 milliard d'euros) voir l'article du journal le Monde :

Je vous invite à consulter un site qui traite de toutes les facettes des conséquences première http://www.protectionnisme.eu/

Martine Aubry, la première secrétaire du Parti Socialiste parle de « juste échange » quand d'autres parlaient naguère « d'ordre juste ». Le mot de protectionnisme reste encore banni du vocabulaire des socialistes mais pour peu de temps encore, du moins je l'espère.

Pascal Lamy, Directeur général de l'OMC depuis septembre 2005 pour 4 ans reste un fervent partisan de la mondialisation économique et financière. Il se réfère au protectionnisme américain des années 1930 ! Hors nous sommes en 2009 dans une situation complètement différente.

Benoît Hamon a déclaré, à quelques mois des élections européennes. «Dans cette campagne, il faudra nous dire qui on défend. Qui veut-on protéger . La droite protège la finance et un certain nombre d'intérêts. Nous, nous voulons protéger les intérêts des travailleurs».

C'est en votant massivement aux élections européennes que l'on peut espérer influer sur notre avenir.


 

4 commentaires:

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  2. Désolé, c'est la première fois que je suis obligé de supprimer un commentaire et ce pour deux raisons :

    1/ Aucun rapport avec le sujet de mon article;
    2/ Le commentaire peut être considéré comme diffamatoire.

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  3. Bonjour,

    je n'ai pas eu le temps de voir DSK hier mais d'après les retours que j'ai pu avoir, il semble prendre le contre-pied de la position officielle du PS.

    De la même manière, le Parti Socialiste Européen, ne semble absolument pas disposé à remettre en cause les principes libéraux de l'union, bien au contraire.

    N'avez-vous pas l'impression de naviguer à contre-courant ? Si le PS entame un virage idéologique, n'a-t-il pas intérêt à sortir du PSE afin de clarifier une fois pour toute sa position ?

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  4. DSK, est depuis fin 2007 à la tête du FMI, dans l’émission « à vous de juger », c’est surtout cette casquette qu’il a mise pour ses propos. En jouant le « pédagogue »
    Il a réfuté l’idée d’être le premier ministre du Président Sarkozy. Il est selon moi possible qu’il espère se présenter aux présidentielles 2012.
    C’est un « social-démocrate » qui prône la lutte pour une égalité réelle, la redistribution des richesses et une régulation par l’état par une politique fiscale appropriée.
    Lors du dernier congrès, son mouvement n’a pas obtenu le succès escompté. Benoit Hamon, a eu plus de succès. Ce dernier se situe dans la ligne de pensée d’un protectionnisme moderne pour lutter pour « une égalité réelle »
    Pour l’Europe même de gauche, il y a un long chemin à faire, c’est certain. Les combats que l’on est sur de perdre ce sont ceux que l’on n’ose pas mener.

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