lundi 7 mars 2011

EMPRUNTS TOXIQUES : Le poison à long terme.


Quand on est responsable d’une collectivité locale, comment ne pas résister à des commerciaux des banques comme  le Crédit Agricole, Dexia , Natixis qui vous proposent de choisir d’emprunter à un taux de un taux de 1,9 %, indexé , contre 3,95 %, à taux fixe, pour un crédit classique de « bon père de famille » ! Comment reprocher aux élus d’avoir voulu faire des économies. Les banques qui devraient avoir un rôle de conseil auprès de leurs clients ont passé sous silence les risques encourus à moyen et long terme.
 Ces prêts sont basés sur les mêmes principes que les crédits subprimes qui conduisent à la faillite des millions de ménages américains qui se sont retrouvés sans logement.
Les banques et les collectivités locales ne sont pas les seules responsables de ces engagements dangereux.
La Direction générale des collectivités locales [DGCL], aurait dû être plus vigilante. Les collectivités territoriales sont tenues de présenter des budgets sincères. Or, lorsque le montant des intérêts d’une dette peut varier du simple au double d’une année à l’autre, où est la sincérité?
Notre département de la Seine-Saint-Denis voit ses finances particulièrement obérées par ses emprunts toxiques. Selon un audit demandé par C. Bartolone, ses prédécesseurs auraient souscrits 98% des emprunts avec des taux indexés.
C’est pour cette raison que Claude Bartolone, président du Conseil général de la Seine-Saint-Denis, a sollicité Christophe Faverjon, maire d'Unieux, pour participer à la création d’une association nationale regroupant des communes afin de mettre en commun leurs expériences et trouver une solution pour faire face ensemble à DEXIA (et autres organismes bancaires).
Voici l’invitation qui a été lancée à la presse  pour présenter l’association créée : « Acteurs publics contre les emprunts toxiques », le mardi 8 mars 2011 à 11h15

1 er bureau – Assemblée Nationale
126, rue de l’Université, Paris

2 commentaires:

  1. Tres bonne initiative, mais bon n'est-il pas trop tard ? Ne sommes nous pas condamnés à reparer, nous contribuables, les lourdes erreurs ds financiers de ce pays ?

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  2. C’est bien pour ne pas faire peser sur nous, les contribuables, que des responsables politiques se mobilisent pour se battre.
    Trop tard, non, car avant d’arriver à devoir mobiliser des élus des collectivités, il y a eu une phase de recherche de compromis à l’amiable.
    C’est devant la rigidité des organismes financiers qui ont proposés ces prêts toxiques, en oubliant le rôle de conseiller qu’il devient nécessaire de créer une association, de médiatiser et éventuellement aller en justice.
    Un compromis à l’amiable est préférable. L’exemple de la mairie de Paris face à l’ancien maire J Chirac en est la preuve. La ville n’aurait rien encore perçu si elle n’avait pas négocié, le procès étant encore différé.

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