Pour analyser les résultats du premier tour des élections régionales, il faut comparer ce qui est comparable. Quelle meilleure comparaison que celles des régionales de 2004 ?
2004 | 2010 | |||
1er tour | 2 tour | 1er tour | ||
extrême gauche | LO | 3,99 | 0,63 | |
LCR > NPA | 3,13 | |||
gauche | PCF > FDG | 7,2 | 49,16 | 6,55 |
PS | 31,95 | 25,26 | ||
PRG | ||||
VERTS > EE | 16,58 | |||
Bové | ||||
centre | GE > AEI | 2,51 | 1,40 | |
CAP21 | ||||
MoDem | - | 3,98 | ||
droite | UDF > NC | 16,12 | 40,72 | |
UMP | 24,79 | 27,76 | ||
MPF | ||||
CPNT | ||||
RPF > DLR | - | 4,15 | ||
extrême droite | FN | 12,26 | 10,11 | 9,29 |
MNR | 1,18 |
On peut voir que l’extrême gauche unie ou non régresse de 6% (de 3.99 à 3.76%)
Le PCF + le front de gauche régressent de 9% (de 7.2 à 6.55)
Le PS et les verts, unis en 2004 dès le premier tour, progressent de 31.95 à 41.84% soit une progression de 31%
Pour le centre, la comparaison n’est pas facile entre l’UDF scindé nouveau centre et MODEM
Pour la majorité présidentielle, la comparaison n’est pas facile pour les mêmes raisons. On peut objectivement constater une régression. Si on considère qu’en 2004 UMP + UDF = 40.91%, le score devait être, hors MODEM qui devait peser 4% de 36,91%. Si on compare ce score à celui réalisé par la majorité présidentielle de 27.26% en 2010, la régression est près de 25%
En ce qui concerne l’extrême droite, en passant, de 13.44 % à 9.29%, c’est 30% de moins qu’en 2004 et avec ce résultat inférieur à 10%, l’impossibilité de se maintenir au second tour (le FN avait 9 élus en IDF depuis 2004)
Au niveau de la région Ile-de-France, on assiste à un recul de la majorité présidentielle et de l’extrême droite.
Au second tour, il n’y aura que deux listes en présence et là il s’agit de voter pour éliminer ou pour soutenir la liste de son choix.
Si vous aviez l’intention de voter pour Valérie Pécresse, vous pouvez le faire ou le refaire le 21 mars. Ce qui est certain, sauf si le Président Sarkozy revient sur ses propos, elle ne siègera pas à la région car il a été promis aux ministres qui ont « mouillé leur chemise » en étant tête de liste, qu’il n’y aura pas un remaniement ministériel en cas de défaite. Entre être conseiller régional d’opposition ou ministre, le choix est évident soit le siège sera le plus souvent vide soit occupé par le suivant de la liste.
Il faut, toutesfois savoir, qu’il n’y a pas d’incompatibilité et qu’il est possible d’être ministre et même président de région ! (bravo pour le non cumul de mandats)
Alors, votez utile et avoir au niveau de notre département une représentation plus forte. Un exemple, nous n’avions que 5 élus socialistes pour représenter la Seine-Saint-Denis. Alors, dimanche 21 mars 2010, venez nombreux voter.
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