Comme vous avez pu le lire dans le numéro de Gagny-Magazine d'avril 2009, les règles d'accès au centre d'apport volontaire sont modifiées.
La carte est réservée aux gabiniens, c'est normal, l'accès étant gratuit, enfin presque car il payé pour partie par les impôts locaux.
Les nouvelles règles sont les suivantes :
1m3 par jour avec un maximum de 5m3 par mois (ce qui représente 60m3 par an !)
1 seul passage par jour.
(Au fait, comment mesurer équitablement un mètre cube ? L'équité serait d'utiliser le pesage mais pour ça, il faudrait investir dans !l'achat d'une bascule.)
Sauf à disposer d'une remorque, un seul passage par jour ne permet pas de transporter 1m3 dans le coffre d'une voiture de tourisme pour deux raisons :
- Le volume d'un coffre de voiture excède rarement les 500 litres
- Le poids de la charge utile d'un véhicule de tourisme dépasse rarement les 500 kilos (conducteur du véhicule compris), hors 1m3 de déchets cela pèse plus que 1.000 kilos !
D'autre part, quand on fait des travaux, chez soi, on peut avoir à se débarrasser de plus 1 m3 pour nettoyer son chantier. Si on travaille et que l'on ne dispose que du Week-end pour bricoler, c'est plusieurs semaines qui sont nécessaires si on a la possibilité de stocker les déchets.
Il faut avoir en tête que les objectifs des « centres d'apport volontaire » sont les suivants :
Le risque de ces restrictions c'est le recours aux décharges sauvages. Je ne pense pas que ce soit le but recherché.
Si 60m3 par an c'est trop, 5m3 sur un mois peut être insuffisant alors pourquoi pas 10m3 par trimestre sans limite de passage journalier ?
Avec l'informatique, il est possible de limiter l'apport volontaire afin d'éviter des excès tout en évitant les décharges sauvages tout en conservant plus souplesse pour les usagers.
Vous faites des fautes d'orthographe! déchetterie ça s'écrit avec 2 T !!
RépondreSupprimerVoici l’orthographe et sa justification que l’on peut lire sur le site internet de l’Académie française.
RépondreSupprimer« En choisissant la forme déchèterie, l’Académie française a marqué sa préférence pour la forme la plus simple et la plus conforme à l’esprit de la langue. Force est de constater en effet que les termes féminins comportant le suffixe -erie et directement dérivés de substantifs en -et ne comptent qu’un seul t : c’est le cas de termes entrés dans l’usage depuis fort longtemps, comme bonneterie (XVe siècle), gobeleterie (XVIIIe siècle), mousqueterie (XVIIe siècle) ou parqueterie (XIXe siècle). Le mot billetterie, créé très récemment (1873), pour remplacer l’anglais ticketting, fait figure d’exception (la graphie billeterie, bien qu’elle ne soit enregistrée par aucun dictionnaire, est d’ailleurs assez largement usitée).
D’autre part, l’Académie a tenu à ce que déchèterie comporte un accent grave afin d’en indiquer clairement la prononciation, conformément à l’esprit des Rectifications de l’orthographe de 1990 car, à la différence de la plupart des termes cités ci-dessus où deux prononciations du e sont possibles (è ou eu), le terme déchèterie ne connaît que la prononciation è. Précisons également que le terme déchetterie était à l’origine un nom déposé et que le choix de la forme déchèterie permettait, au moment où elle est entrée dans le Dictionnaire, d’éviter que l’usage de ce terme puisse être limité.
Il faut néanmoins reconnaître que la forme déchetterie s’est très largement répandue dans l’usage : il est probable que l’Académie étudiera à nouveau le terme lors de la prochaine édition de son Dictionnaire et réfléchira à la possibilité de signaler les deux graphies »
Pour Google ainsi que Gagny Magazine, c’est avec deux « T » qu’il faut l’écrie, mais ce n’est pas encore correct !
En dehors des questions de forme, il semble que l'important soit que l'accès à la déchetterie réponde à sa vocation, que vous exposez clairement. Les limitations, pour des particuliers, me semblent être de nature à provoquer ce que l'on veut éviter, à savoir les décharges sauvages.
RépondreSupprimerQue l'accès soit réservé aux habitants de la commune est logique; pour les quantités, il semblerait logique de faire la différence entre les dépôts faits par des professionnels, avec des volumes importants et qui sont certainement payants de ceux faits par des particuliers qui se rendent à la déchetterie avec leur voiture ou une remorque de moins de 500Kg ... Dans ce dernier cas, je ne vois pas pourquoi établir de limitation: si un particulier amène des déchets, c'est rarement dans l'objectif d'encombrer la déchetterie...Peut-être suis-je naïf?? Si des abus manifestes étaient constatés, il serait toujours temps de les traiter au cas par cas...
Comme vous avez pu le constater, la déchèterie de Gagny est dotée depuis peu de temps d’un système interdisant le l‘entrée de véhicules hauts pour ainsi interdire l’accès aux véhicules de plus de 1,9m de hauteur Preuve qu’il y a eu des abus. Un professionnel est aussi un particulier qui peut facilement « changer de casquette » ceci est d’autant plus tentant que les professionnels, artisans commerçants doivent se rendre à la décharge de Claye-Souilly en Seine-et-Marne. Pour ces raisons, il est préférable de ne pas tenter le diable. Mais entre des contrôles, pour éviter des abus et des limitations non réalistes qui peuvent inciter à des dépôts sauvages, il y a un fossé qu’il ne faudrait pas voir comblé par des déchets !
RépondreSupprimerMa mère, qui habite Gagny n'a pas de voiture; Comment peut-elle faire pour avoir droit à la déchetterie?
RépondreSupprimerC'est une très bonne question! Malheureusement je ne dispose pas de la réponse car, depuis que j’ai reçu la nouvelle carte, je ne suis pas encore allé déposer des déchets.
RépondreSupprimerVous pouvez vous renseigner, pour avoir plus d’informations, auprès des « ambassadeurs du tri » au 01 43 01 37 57
Ce qui est certain c’est que le nom de la personne qui dépose les déchets doit figurer sur la carte magnétique.
Sachez aussi que vous ne pouvez déposer que 2 pilles par mois au maximum ! ;=)
Heureusement que des magasins dont le « monoprix »de Gagny ont des réceptacles pour les piles usagées