lundi 17 septembre 2007

Les commerces en ville

Dans des villes de la région parisienne et Gagny qui en fait partie aussi, les commerces disparaissent en particulier les commerces de bouche. Certains pensent qu'il suffit d'avoir la volonté politique de faire du « marketing territorial actif » pour faire venir les commerçants. Quand on réfléchit sur ce processus de « désertification des commerces alimentaires », les solutions faciles de « yaka faucon » paraissent moins évidentes.

 1/ Quels sont les commerces mis en ventes :

Un commerçant peut être locataire des murs et propriétaire de son fond de commerce, c'est souvent le cas.

Le fonds de commerce c'est clientèle, droit au bail, achalandage, nom commercial, enseignes, brevets, marque de fabrique, licence de débit de boissons et éventuellement, éléments spécifiques à certains fonds de commerces.

Un commerçant vend son fonds

  • quand il ne lui permet pas de vivre ;
  • et surtout quand il va arrêter de travailler pour profiter de sa retraite.

Il va chercher à vendre son fonds de commerce et tout le matériel et marchandises de sa profession. S'il ne trouve pas preneur, il va être obligé de résilier son bail avec le propriétaire des murs et vider les locaux. La notion de « pas de porte »

Si le commerçant ne retrouve pas de repreneur c'est que le commerce n'est plus viable.


 

2/ Quels sont les nouveaux occupants :

Un commerçant cherche un lieu où il va pouvoir trouver la clientèle correspondant à son activité et un lieu de passage. Près d'une gare, d'un centre commercial il y a plus de monde que dans une « ville dortoir »

Le propriétaire des murs va chercher à louer son local au plus vite au commerçant le plus fiable, c'est pour ça que l'on trouve souvent des établissements financiers dans ces magasins. Opération d'autant plus rentable pour le propriétaire car les baux commerciaux mettent à la charge du locataire l'entretien des locaux et leur modernisation.

3/ Que faire :

Si comme certains le préconisent une ville préemptait des fonds de commerce le décret d'application de la Loi n° 2005-882 du 2 août 2005 prévoit la délégation aux chambres de commerce et de l'artisanat mais peut on obliger un commerçant à s'installer dans un lieu où il ne pense pas voir son activité prospérer ?

Pour que les commerces puissent se développer il est nécessaire de disposer d'une « locomotive » et de possibilité de stationner près des commerces.

Chelles en est un bon exemple entre le centre commercial et le supermarché Auchan, il y a eu de nouvelles constructions et les boutiques se sont ouvertes très rapidement Dans le centre ville le marché couvert avec son parking attrayant draine aussi des habitants de communes voisines.

Qui accepte de nos jours de porter 9 kilos d'eau (c'est le poids d'un pack de 6 bouteilles) d'où le succès des centres commerciaux. Il faut donc offrir des possibilités de stationnement et disposer d'un pôle attractif comme peu le constituer le magasin « Monoprix » (la locomotive).

Pour développer le commerce il faut donc avoir une politique incitative à la création de locaux commerciaux dans la zone que l'on veut dédier au commerce.

Faciliter le stationnement de courte de durée pour permettre l'accessibilité aux commerces, avoir au moins une locomotive qui va drainer la population.

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