C'est aujourd'hui que le gouvernement va présenter aux députés le projet de la loi promise par le candidat Sarkozy.
Celui qui a attendu en vain un moyen de transport en commun un jour de grève ne pourrait qu'approuver ce fameux « service minimum » pour assurer la continuité des services publics.
Pourtant à la lecture du « Canard Enchaîné » du 25 juillet on pouvait lire que selon Jean-Claude Mailly (FO), au niveau de la SNCF, en 2006, la répartition des retards pour faits de grèves ne représentait pas une telle importance.
Retards | % | Origine |
4180 | 69,11% | humain |
1728 | 28,57% | matériel |
140 | 2,31% | grèves |
6048 |
| Total |
Pas de quoi prolonger la cession parlementaire en tout cas sauf à vouloir montrer que les promesses du candidat Sarkozy seront réalisées.
Le principe du préavis de grève existait déjà depuis 1963 par l'instauration d'un préavis de 5 jours, et de l'interdiction des grèves tournantes ou perlées.
Ces mesures qui vont limiter encore plus, si elles passent devant l'opinion publique, le droit de grève, seront étendues à d'autres secteurs du service public. Le premier ministre a vendu la mèche en évoquant les enseignants au grand dam de Sarkozy.
Ces mesures dès qu'elle seront applicables, permettront de s'attaquer à d'autres projets de Sarkozy comme le nouveau contrat d'embauche. Quelle jouissance pour le Président de réussir là où le premier ministre Villepin a échoué avec le CPE
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