Les
réformes de l’éducation nationale selon la politique "Sarkozy" avaient pour objectifs de réduire les frais
de fonctionnement.
-
en réduisant le temps scolaire avec la suppression de l’école les samedis
matin lors de la rentrée scolaire de 2008
-
en supprimant les RASED dont la mission est de fournir
des aides spécialisées à des élèves en difficulté dans les classes ordinaires
des écoles primaires, à la demande des enseignants de ces classes, dans ces
classes ou hors de ces classes. Ils comprennent des enseignants spécialisés
chargés des aides à dominante pédagogique, les “maîtres E” (difficultés
d’apprentissage), des enseignants spécialisés chargés des aides à dominante
rééducative
-
En diminuant le nombre d’enseignants,
nous sommes arrivés à un point où un professeur absent pour courte maladie n’étant
pas remplacé faute d’efectifs, les élèves de la classe devait être dispatchés
dans les autres classes augmentant encore la perturbation ainsi occasionnée.
L’addition est
salée et montre tant par le classement de la France dans l’évaluation du
rapport PISA par rapport aux autres pays que par les commentaires sur les
résultats en France que la conséquence de la politique des 7 dernières années.
Le
rapport PISA évalue le niveau des élèves
de 15 ans sur la base d’ubn questionnaire.
Dans
la presse, on fait état de certains chiffres. Pour en savoir plus il faut
consulter le rapport complet. Vous
pouvez le faire à partir de ce lien.
En ce
qui concerne la France, le rapport complet peut être consulté sur le
site de l’OCDE à partir de ce lien. Il y a 25 pages à lire pour se rendre
compte des points positifs et négatifs de l’enseignement en France
Reste à savoir ce qu’il convient de faire pour améliorer notre
enseignement.
Si le
changement des rythmes scolaires pour alléger le temps de travail est
important, si la préscolarisation peut
améliorer nos résultats, il faudrait aussi se pencher sur les programmes et
bien entendu sur la formation des enseignants. Si la suppression des IUFM est
trop récente pour avoir des conséquences directes sur les résultats PISA, Notre
classement risque de se détériorer encore plus si des mesures ne sont pas
prises rapidement tout particulièrement pour
les élèves issus d’un milieu socio-économique défavorisé qui devraient
bénéficier de l’enseignement d’un personnel expérimenté, ce qui n’est hélas pas toujours
le cas.
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