La soupe populaire pour quand ?

Le numéro de novembre de Gagny Magazine est consacré au social. Ce qui est fait à Gagny, toutes les communes sont amenées à le faire compte tenu de l’augmentation du chômage, de l’augmentation du nombre d'inscrits à Pôle emploi.

Si la ville contribue financièrement  à cette solidarité, il faut aussi  remercier tous les bénévoles qui, dans le cadre d’associations apportent leur aide.

Les besoins d’aides ne vont cesser de croitre. Le nombre d’inscrits à Pôle emploi est de  4,72 millions de personnes, en aout 2011, en hausse de 4,3% par rapport à  aout 2010

Le nombre d'inscrits de 50 ans et plus, a augmenté de  14,6 %en un an. Ce nombre devrait encore augmenter en raison de la réforme des retraites.

Ce qui est grave et préoccupant ce sont les bénéficiaires du RSA en fin de droits.

La durée maximale d'indemnisation étant de vingt-quatre mois (trente-six mois pour les 50 ans et plus), la grande majorité des chômeurs de longue durée n'ont pas ou plus droit à l'assurance chômage.

Début 2010, on estimait qu'un million de personnes arriveraient ainsi en fin de droits dans l'année, dont 400 000 n'auraient plus aucune source de revenu personnel.

Le RSA est fixé à 460 euros par mois pour une personne seule en 2011 alors que le seuil de pauvreté est estimé à 954 euros par mois, c’est moins de 50%.
En fin de droit, il reste le montant de l'allocation de solidarité spécifique (ASS) fixée à  15,37 € / jour. Selon le montant des ressources du bénéficiaire, elle est versée à taux plein ou à taux réduit.
Elle est payée par Pôle emploi, mensuellement, à terme échu.

Les communes devront d’ici peu mettre en place des « soupes populaires ». Triste retour aux années 1929 où, à la suite du krach, des millions d’américains et d’européens ont dû y recourir pour survivre.