dimanche 12 août 2007

Un héritage pour qui, pour quoi ?


En faisant l'arbre généalogique de mon épouse, je me suis rendu compte que l'espérance de vie dans les années 1800 était très faible autour des 50 ans pour les hommes et un peu plus pour les femmes. J'ai regardé les statistiques de moyenne d'espérance de vie au début du XIXème siècle et bien c'était 38 ans ! Comme les personnes se mariaient vers 20 ans, les enfants pouvaient espérer hériter vers 18 ans.

Hériter à 18 ans permettait de bien démarrer dans la vie. Maintenant où l'espérance de vie passe à plus de 75 ans, ce n'est qu'à partir de 55 ans que les « enfants » peuvent hériter.

A 55 ans, on a déjà fait sa vie, on s'est marié (même plusieurs fois), on a eu des enfants qui ont la trentaine. On n'attend pas l'héritage pour vivre.

Cet allongement de la vie ne facilite pas non plus le passage d'une entreprise d'une génération à l'autre. Les enfants ne vont pas attendre d'hériter de l'entreprise familiale pour construire leur vie.

Supprimer les droits de succession c'est donner encore plus à des gens qui n'en on plus besoin au moment .où ils vont bénéficier de l'héritage.

La donation entre vifs est le seul moyen juridique de transmission à titre gratuit, de son vivant, d'une partie de son patrimoine. Elle se distingue ainsi du testament qui ne prend effet qu'au décès de son auteur. Cela
permet d'aider les enfants ou petits enfants quand ils en ont effectivement besoin.

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