C’était le 30 janvier
2006, que le Président de la République, Jacques Chirac avait
retenu pour commémorer le 10 mai la
"journée nationale des mémoires de la traite, de l’esclavage et de
leur abolition.
C’est un décret du 31 mars 2006 qui l’a instituée. La
première cérémonie c’était déroulée le 10 mai 2006.
Cette date correspond aussi à l’adoption de la « loi Taubira
» qui condamne la traite négrière et
l’esclavage. C’est un texte mémoriel qui stipule dans son article 1er : « La
République française reconnaît que la traite négrière transatlantique ainsi que
la traite dans l’océan Indien d’une part, et l’esclavage d’autre part,
perpétrés à partir du XVème siècle, aux Amériques et aux Caraïbes, dans l’océan
Indien et en Europe contre les populations africaines, amérindiennes, malgaches
et indiennes constituent un crime contre l’humanité ».
Si le premier
ministre, Manuel Vals, a participé à
cette journée de commémoration. Si le parti socialiste au niveau du département
a prévu une soirée sur ce sujet, il n’en est hélas pas de même dans toutes les
communes de France.
Pourtant, cette année, l’actualité aurait dû inciter les maires à organiser une
cérémonie. Certes, ce n’est pas obligatoire, mais comment ne pas faire le lien
avec les quelque 200 lycéennes enlevées mi-avril dans le nord-est du Nigeria,
promises à l’esclavage.
A Gagny, comme dans beaucoup de communes de droite ou
d’extrême droite, cette commémoration est passée sous silence.
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